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Photo du rédacteurZelal BAL

La dépendance affective et les relations toxiques

Dernière mise à jour : 13 janv.

Un petit éclairage sur le processus, ici il s'agit de théorie la réalité est plus complexe


Le plus souvent, nous avons deux personnes dont l’attachement (c’est-à-dire la manière dont ils ont appris à rentrer en lien avec les autres et avec lui-même) n’est pas sécure. Les personnes ne seront pas ou peu en capacité de gérer la frustration, la séparation, l’impuissance, le vide et le manque. Car elles n’ont pas été régulées pendant l’enfance. Eh oui, toujours l’enfance. Les ressentis et sensations négatives durant une séparation, autrement dit la fin d’une expérience de vie, sont normaux ! Ils sont mêmes nécessaires pour pouvoir passer autres choses. C’est le même processus que le deuil. Avant d’arriver à l’acceptation, il y aura du déni, de la colère, de la tristesse, de la négociation...

Passez ces étapes est donc nécessaire ! Mais pour cela, il faut un ingrédient essentiel : de la sécurité.

La sécurité s’acquiert au fur et à mesure de l’enfance, dans de petites expériences à travers lesquelles, avec l’aide de la régulation des parents, l’enfant apprend à traverser les effets de la frustration, le manque, le vide, le silence, l’ennui, la séparation. Ainsi, les expériences sont ressenties moins comme une fatalité, comme des épreuves insurmontables, ou encore comme une sensation de mort imminente. L’enfant dont la sécurité dépendra de l’autre durant son développement psychoaffectif, grâce aux expériences et personnes sécurisantes qui envelopperont les expériences insécurisantes, sera plus en sécurité voir plus serein dans leur manière d'affronter les événements. Il sera bien évidemment affecté, dévastée, angoissée, mais sera plus à même de surmonter l’épreuve en s’adaptant d’une manière plus sereine.

La dépendance affective, se crée quand on n’a pas assez de sécurité interne pour traverser ces ressentis sensoriels. Ce qu'on appelle toxicité car une situation ou une posture néfate s'installe. Nous tournons en boucle entre l’émergence du processus après la fin d’une expérience (la séparation, la mort d’un proche, la perte d’un travail), qui atteint son summum pour entreprendre son chemin naturel de digestion et la sensation de panique qui gagne et fait de celle-ci un une épreuve insoutenable. C’est ainsi que ce manque de sécurité interne empêche de dire STOP à quelque chose qui fait du mal. L’épreuve de fin et le vide qui s’ensuit est tellement insupportable, car jamais expérimenté dans la sécurité, que des personnes peuvent se remplir pendant des années dans relations, dans des situations, des postures qui leur sont néfastes.

Comme le dit Yalom « Pour établir une relation avec autrui, il faut d'abord établir une relation avec soi-même. Si nous sommes incapables d'affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu'utiliser les autres comme des boucliers. » ;

Parce que oui, la toxicité s’installe lorsqu’on ne peut pas affronter cette peur de vivre la fin, d’affronter le vide que laisse la perte d’une personne et sa propre solitude. L’autre dans son insécurité qui nous ressemble, doit rester là. C'est mieux que le RIEN.

Les personnes ressources (famille, amis), la thérapie, le thérapeute, des activités qu’on aime sont de réelles ressources de sécurité qui peuvent être cette « main tendue » pour traverser ces multiples sensations et émotions qui sont normaux. Les vivre, les accueillir est le seul moyen que nous avons en tant qu’être humain de traverser la douleur que nous pouvons ressentir. Il s’agit de notre programmation neurobiologique qui a besoin de vivre le processus pour trouver soi-même son équilibre que nous appelons l’homéostasie.




La dépendance affective et les relations toxiques


Une vidéo magnifique qui illustre, à mon sens, la dépendance affective.

all crédits to CIE COLEGRAM



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