— J’ai peur de la mort, peur du futur...
— La vie va te caresser de tout son poids, avec une rupture, un accident, un deuil ou une maladie. Jusqu’à faire flétrir ta chair et te broyer jusqu’au dernier souffle.
La vie va t’écraser de tout son poids avec une naissance, un amour, une union, une illumination, jusqu’à te faire fleurir et pleurer de joie, même contre ton gré.
Tes tentatives de contrôle la fera ressembler à une éternelle gesticulation, tantôt convaincue, tantôt frénétique et désespérée.
Il y a dans l’acte de laisser mourir — soi, l’autre, une relation, la vie — une libération de l’obligation de vivre. Cette obligation même qui rend la vie conditionnelle et donc partielle.
Être prêt à mourir aujourd’hui, à quitter la partie, permet d’accepter la Vie dans son entièreté. De faire que la Vie ne soit pas un choix par défaut que nous traversons dans la peur de sa fin ni une résistance à la mort, et enfin se jeter dans le mystère qui nous est proposé.
C’est à ce moment que les curieux hasards apparaissent.
Stephan Schillinger
Extrait des livres « Par un Curieux Hasard »
La vie est faite pour vivre, pas pour en avoir peur, pas pour y survivre, pas pour la contrôler. La vie est pour vivre avec tout ce que ça engendre, les blocages, déblocages, la course, les pauses, les danses, les joies...
Voici, la philosophie qui guidera le travail thérapeutique
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